L’amour de la nature de Yasmine Sijelmassi

Première architecte paysagiste diplômée au Maroc, Yasmine Sijelmassi est passionnée par la nature de son métier. Une artiste accomplie, toutes catégories.

Photos Yasmine Sijelmassi

Architecte paysagiste, décoratrice florale, photographe, artiste peintre, sculptrice… Yasmine Sijelmassi cumule toutes ces casquettes en gardant bien le cap sur la nature. De tous ces métiers qui ont fait intimement partie de son enfance, dont une grand-mère artiste peintre et un père pharmacien connu pour ses manuels de plantes médicinales, pas étonnant qu’elle ait hérité de cette appétence créative. 

Composition florale : orchidée, callas bordeaux et tiges de saule pleureur.

Son diplôme de l’École d’Architecture du Paysage de Montréal en poche, elle enchaîne avec celui d’une école de décoration florale à Paris. C’est là qu’elle sème ses premières ardeurs au monde du travail : agencer la déco de luxueuses vitrines de boutiques Place Vendôme ou encore aller cueillir, à la première heure du jour au marché de Rungis, des roses fraichement arrivées de l’Équateur, ses débuts sont épanouissants. 

Œuvre sur toile L’espoir en acrylique, grillage et fil de fer.

De retour au Maroc, elle crée Urban Nature, avec cette mission, à travers ses projets d’aménagement extérieur, de rapprocher les gens de la ville, à la nature. Empreints de poésie, les espaces verts qu’elle imagine cherchent à réconcilier les éléments, à nourrir intérieurement ses visiteurs. Son ambition avant-gardiste l’encourage à importer les premiers murs végétaux stabilisés.

Sculpture La forêt de clous.

Et les productions cinématographiques étrangères qui la sollicitent, lui ouvrent le champ d’agencements ambitieux et sophistiqués, des plus appréciés. Les challenges sont tout aussi stimulants dans le jardin résidentiel en cours. Situé à proximité d’une forêt, elle l’envisage comme une seconde nature. Matériaux, lumière et végétaux devront y planter l’atmosphère luxuriante et le micro climat environnants pour un jardin à vivre. Avec l’indéfectible enjeu pour elle, de renouer ce lien entre l’homme et la nature.

Peinture sur toile Le centre du monde en acrylique et lichen.

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Un valet en bronze dessiné par Isabelle Stanislas et fabriqué par les Ateliers Bataillard, une ferronnerie d’art centenaire. Le long du mur, une série de photos de voyage de son ami Jérôme Petit.