Natasha Ruiz, la vague créative d’un univers en douceur d’une enfant du surf

Je suis fan des lignes et des gribouillis. Dans mon quotidien, je vois des visages abstraits un peu partout où je vais...

Racontez-nous les débuts de votre marque « La vague du voyageur »…
Ma marque est un bout de mon histoire : je suis une enfant de la mer, passionnée de surf et de voyages. Mes illustrations représentent des paysages, des sessions de surf entre amis, de sublimes couchers de soleil, des villages reculés du Maroc… Je souhaite partager mon univers à travers mes dessins. Ma marque a vu le jour durant le premier confinement, un moyen pour moi de m’évader et de voyager dans des endroits où je rêvais de me trouver pendant cette période. Au début, je dessinais pour le plaisir, pour passer le temps, et puis j’ai décidé de créer un compte Instagram qui, depuis, prend de l’ampleur de jour en jour. J’ai choisi le nom « La vague du voyageur » car, selon moi, la vie est une vague. Une vague de sensations, de bonheur, de tristesse, de souvenirs… Mes illustrations sont un moyen de m’exprimer autour de mes trois passions: le voyage, l’océan et la découverte.


Quelles sont vos inspirations ?
Mes inspirations sont la nature, les voyages, l’océan, le surf, les différentes cultures.

Votre bulle créative?
Je suis dans une recherche permanente d’inspiration. Les moments passés en bord de mer, les voyages, les discussions et séquences de vie partagées avec des inconnus lors de ces mêmes voyages, m’inspirent. Les rencontres avec les surfeurs et les voyageurs d’horizons différents, les histoires que l’on me conte… tout cela nourrit ma créativité. Les villes que je découvre, les plages sur lesquelles je surfe, les émotions que cela crée en moi sont une addition d’éléments que je transpose sur mes illustrations. Ma palette de couleurs est également le fruit d’images capturées, mémorisées et retranscrites de manière quasi évidente.


Quel est votre processus créatif ?
Je me documente, je cherche de nouvelles inspirations, je retranscris toutes mes idées sur papier, je choisis une palette de couleurs, puis je me lance sur l’Ipad. Lorsque l’illustration est finie, je la publie sur Instagram.

Quel est votre rêve le plus fou ?
Mon rêve ultime serait de travailler pour de grandes enseignes de surf, telles que Ripcurl, Quicksilver,
Billabong ou encore Volcom. Voir mes illustrations sur une ligne de vêtements de l’une de ces marques ou sur des affiches urbaines me comblerait au plus haut point.

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Un valet en bronze dessiné par Isabelle Stanislas et fabriqué par les Ateliers Bataillard, une ferronnerie d’art centenaire. Le long du mur, une série de photos de voyage de son ami Jérôme Petit.