L’escalier Céleste, une œuvre monumentale qui vaut le détour

Au cœur du paysage semi-désertique de la plaine de Marha, s'érige une œuvre monumentale peu connue du grand public.

C’est entre Goulmima et Erfoud, à quelques encablures de l’oasis de Fezna que l’artiste allemand Hannssjörg Voth a construit entre 1980 et 1987, en collaboration avec les artisans locaux, l’Escalier Céleste
Œuvre monumentale de plus de 16 mètres de hauteur, elle revêt la forme d’un triangle accueillant, sur l’une de ses faces, un escalier de 56 marches dont les parois vont en se rétrécissant. Voulue comme un lien entre le physique et le pschychique, entre la terre et le ciel par Hannssjörg Voth, architecte de formation, cette sculpture, véritable installation au beau milieu du désert, invite surtout à la contemplation.

Observatoire qui permet de se rapprocher des étoiles pour en admirer les paysages célestes, l’œuvre à quelque chose de mystique. 

Appelé par les populations locales «l’allemand», Hannssjörg Voth a choisi de s’installer au Maroc un petit peu par hasard.

Alors qu’il souhaitait de prime abord réaliser ses ouvrages en Espagne, il fut déçu de ne pas y trouver l’inspiration espérée ni les paysages appropriés. C’est pendant un voyage au cœur du Maroc qu’il a découvert la région du Tafilalet et a décidé d’y poser ses bagages. Cet adepte du Land Art a, ainsi, réalisé, avec le concours des habitants et en respectant les préceptes de l’architecture vernaculaire, trois œuvres uniques tant par leur situation que par leur portée intemporelle. 

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Un valet en bronze dessiné par Isabelle Stanislas et fabriqué par les Ateliers Bataillard, une ferronnerie d’art centenaire. Le long du mur, une série de photos de voyage de son ami Jérôme Petit.