Mohamed El Baz revient à L’Atelier 21 avec Ad Astra

Du 16 janvier au 16 février, Mohamed El Baz invite le spectateur à se plonger dans son univers artistique à l’occasion de sa sixième exposition intitulée Ad Astra, à L’Atelier 21.

Flower Moon de Mohamed El Baz

Mohamed El Baz est né en 1967 à Ksiba au Maroc.

Savons, astres, cartes de tarot… Mohamed El Baz, joue entre le trivial et le transcendant afin de faire naître cette déflagration poétique qui a fait sa réputation.

Comme l’indique l’écrivain Olivier Rachet dans la préface du catalogue : « Mohamed El baz en est convaincu : le néant se regarde, et c’est à partir de ce face-à-face tout aussi tragique que dérisoire que des images peuvent se construire, se fabriquer et se donner à voir. L’ambition de cette halte que constitue pour l’artiste chaque nouvelle exposition est tout d’abord d’ordre cosmogonique. Il s’agit de commencer par regarder le ciel, l’espace, les nuages, c’est-à-dire notre origine disparue et notre solitude suprême. » 

Et de poursuivre : « Regarder le monde à partir d’un point de fuite ou d’une ligne d’horizon impossible qui intègrerait tous les savoirs et les non-savoirs, les contradictions inhérentes à notre nature humaine toujours plus ou moins déchue, jusqu’aux conflictualités qui font l’Histoire en train justement de se tramer ou de se défaire en permanence sous nos yeux ».

Depuis plusieurs années, Mohamed El baz a assigné comme mission à l’art de « Bricoler l’incurable », une expression qu’il a emprunté à l’écrivain Cioran. Dans cette exposition intitulée Ad Astra, en hommage au film éponyme de James Gray, Mohamed El Baz compose un univers, à la fois intime et lointain, comme si les planètes pouvaient être davantage à portée de main qu’une chute de savon. Cette exposition exacerbe aussi l’intérêt de l’artiste pour les œuvres en trois dimensions. Rarement Mohamed El baz aura produit autant d’objets qui brisent les frontières entre la sculpture et une œuvre plane qu’on accroche sur un mur.

Exposition à découvrir sans plus tarder à L’Atelier 21.

21, rue Abou Mahassine Arrouyani (ex rue Boissy-d’Anglas) Casablanca 20 100

Tél. : 05 22 98 17 85

 

Inscription à la Newsletter

Un valet en bronze dessiné par Isabelle Stanislas et fabriqué par les Ateliers Bataillard, une ferronnerie d’art centenaire. Le long du mur, une série de photos de voyage de son ami Jérôme Petit.