From Ourika with love

Très prisée de la clientèle anglaise et des amoureux d'un Maroc authentique, la Kasbah Bab Ourika se déploie en une vertigineuse cascade de panoramas sur les contreforts du Haut-Atlas.

Par Corinne Cauvin
Photos Virginie Faucher

Son propriétaire, Stephen Skinner, est déjà familier de Marrakech lorsqu’il s’éprend du site et y fait bâtir, au sommet d’une colline, une kasbah privilégiant les matériaux du cru et que l’on croirait suspendue là depuis toujours. Tout y est du raffinement de l’art de vivre marocain, conjugué à la passion des objets vintage et à la rusticité spécifique du pays berbère.

Le design moderniste de The Retreat, villa privée de onze chambres grandes ouvertes sur la vallée, privilégie le bois, le verre et la pierre de l’Ourika, assortis de mobilier vintage.


Deux patios plantés d’orangers – protégés du froid en hiver – distribuent un bar, plusieurs salons-cheminées où il fait bon vivre lorsque les soirées sont fraîches. Une salle de restaurant dont les arcades découvrent une perspective sur des terrasses ombragées de vignes et de lianes de Floride en contrebas desquelles se déploient les jardins en cascade de la propriété.

 L’ensemble compose un tableau pittoresque et contrasté, dont les couleurs varient au gré de la course du soleil, depuis l’aube jusqu’au couchant, avant que le ciel ne se couvre d’un manteau d’étoiles. La vie de château mais au bout du monde, à flanc d’une des plus belles vallées du Maroc.

Les façades en pisé entrelacent grappes de bougainvilliers et lianes de Floride qui tempèrent les ardeurs du soleil à cette altitude.

Au pied de la Kasbah, un labyrinthe de romarin communique avec les jardins ombragés d’oliviers et parfumés d’une multitude de plantes aromatiques où se love, à l’abri des regards, une piscine couleur d’émeraude. Tout autour, des terrasses fleuries de bougainvilliers et des sentiers sinueux conduisent aux jardins biologiques frangés de bananiers marquant le seuil de nouveaux aménagements plus contemporains : une luxueuse villa avec piscine de cinq chambres, ainsi que plusieurs suites particulièrement spacieuses et confortables, dotées de piscines chauffées ou de terrasses privatives en aplomb du paysage. Un grand spa beldi a également vu le jour, on y distille les recettes de l’herboristerie locale.

Une douceur de vivre se goûte sur les innombrables terrasses fleuries de la kasbah


Outre son spa, la Kasbah Bab Ourika peut s’enorgueillir d’un nouvel espace pour le moins atypique et grandiose : The Retreat, dédiée aux séjours de yoga et aux événements d’exception. Onze chambres s’y répartissent sur les trois niveaux d’une villa fleurie de bougainvilliers blancs, pensée en cascade à la lisière du Parc national. 

Même depuis les salles de bains et les chambres on ne quitte jamais des yeux les replis changeants de la vallée, surplombée des sommets bleutés du Haut-Atlas. A l’artisanat local et aux antiquités régionales se mêle une déco vintage particulièrement bien à son aise dans les espaces architecturés de verre et de pierre de l’Ourika. Une oasis dans l’oasis, une destination dans la destination, eco-friendly, en harmonie avec l’esprit de la vallée et fière d’employer jusqu’à quatre-vingt personnes natives des villages alentours. 

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Un valet en bronze dessiné par Isabelle Stanislas et fabriqué par les Ateliers Bataillard, une ferronnerie d’art centenaire. Le long du mur, une série de photos de voyage de son ami Jérôme Petit.