Classique twisté

Aux influences classiques et contemporaines de cet intérieur cosy, un décor visuel affirmé par quelques fantaisies bien senties.

Photos Cécile Tréal

 

Le charme british d’une paire de canapés XXL capitonnés relookée
dans une toile écrue.
Mobilier et accessoires de la réception, Imagie Maison.

Le principe d’une maison à demi niveaux a d’emblée séduit ce jeune couple avec deux enfants. Leurs appartements privés perchés tout là-haut sont la dernière halte d’un escalier en colimaçon qui dessert d’abord les chambres des filles, attenantes à un petit salon. Au rez-de-chaussée, la double hauteur de la réception a également fait son petit effet, d’autant qu’une fois les baies vitrées aggrandies, l’ensoleillement est maximal.

Dans le salon capitonné, un miroir vieilli peint à la main et une paire de luminaires en forme d’oeuf dans un bel ouvrage en coquillages,
de l’artisanat balinais.

Lorsque la maîtresse de maison se lance dans les arrangements nécessaires au confort des lieux, elle a aussi ses petites idées déco : de la couleur mais pas trop, une modernité plutôt chaleureuse et un zeste d’originalité devront pimper sa quête d’authenticité. Sans hésiter, elle va remettre au goût du jour un parquet en chevrons qui va unifier la réception sur un modèle certes classique, mais élégant.

Matériaux bruts et textures douces coopèrent dans un univers essentiellement uni.

L’achat coup de cœur d’une paire de portraits africains lui ouvre définitivement la voie sur la couleur aux murs, avec une finition bien plus punchy que prévu. Le duo grège et bleu sarcelle validé après plusieurs jours d’essais émet cette dimension à la fois moderne et intemporelle qui va différencier les espaces, sous la belle luminosité de plafonds blancs.

Pour le petit salon de l’entrée, un mobilier contemporain essentiellement en bois et cuir. Des lignes simples et élégantes relevées par la fantaisie de certains accessoires. Mobilier et accessoires, Imagie Maison.

Pour le mobilier contemporain, le trio bois brut, cuir et textures douces sur lequel elle capitalise, multiplie les partis pris distinctifs, à la faveur d’une réception qui s’avère hautement attractive. Pour le moins décalé, les deux bergères prêtes à causer au coin du feu dévoilent les dessous de leur structure en bois et toile de jute sur un air faussement usé. Des piles de rondins de bois au style cossu du meuble bar et de la table basse confortent un petit air de chalet, déjà pas du tout étranger.

L’appartement des filles se situe un demi-niveau plus haut que le salon. Une des deux chambres déploie une belle double hauteur.

Vintage pur et dur, la table repas interpelle par son bois récupéré sur d’anciens chemins de fer anglais en Inde, certificat à l’appui. À proximité, la cheminée déjà allumée, réchauffe les lieux sans même un feu de bois. Equipée de LED, l’effet marbre de son habillage en panneaux synthétiques diffuse une lumière tamisée. Sa magie opère sur toute la réception.

Les étagères décoratives d’une cloison ajourée renforce l’apport de lumière naturelle au petit hall d’entrée.
La réception principale se présente sur un demi-niveau plus bas. Pour la paire de bergères en bois et lin, un dossier arrière faussement décousu laisse voir les matériaux structurants.

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Un valet en bronze dessiné par Isabelle Stanislas et fabriqué par les Ateliers Bataillard, une ferronnerie d’art centenaire. Le long du mur, une série de photos de voyage de son ami Jérôme Petit.