Une maison de caractère conçue par l’architecte Mounia Chaouni

L’accord absolu du béton et du bois clair associé à des volumes rigoureux fait la force de ce projet ultra contemporain conçu par l’architecte Mounia Chaouni. En opposition, densité et transparence des matériaux invitent la lumière naturelle à entrer dans cette maison exposée plein sud.

La salle à manger est un passage ouvert entre le patio et le salon européen. Le mur gris anthracite de la cage d’escalier prend vie avec une composition de tableaux de tailles et de styles différents. Les tapis géométriques dessinés par Mounia Chaouni ajoutent une note de fraîcheur en écho au jardin.

Une architecture très forte, à l’extérieur comme à l’intérieur, associe des matériaux aux textures opposées en vue d’ouvrir la maison sur le jardin sans pour autant oublier de préserver l’intimité des habitants. A l’intérieur, la vie s’organise sur trois étages. En haut, priorité au confort, les différentes chambres à coucher sont chacune accommodées d’une salle de bain et d’un dressing. Au sous-sol, un vaste espace de loisir est dédié aux adolescents avec une table de billard, un home cinéma, une salle de sport et un petit jardin minéral. Et au rez-de-chaussée se trouve le cœur de la demeure. La porte d’entrée pivotante s’ouvre sur un magnifique patio où s’épanouit un bonzaï géant, touche végétale au milieu du minéral. D’immenses baies vitrées donnent une impression de dedans/dehors qui évoque l’atmosphère d’un Ryad. Le choix chromatique du noir, du blanc et des gris qui sont des tonalités chères à l’architecte, révèle avec modernité les volumes imposants des espaces de vie qui s’ouvrent les uns après les autres.

Des éléments forts, comme la cage d’escalier centrale en béton et la cheminée en marbre qui fait office de séparation avec le séjour, posent le cadre de la décoration. Contrastant avec la rectitude générale, l’architecture intérieure introduit des éléments colorés et chaleureux qui animent les différents salons. Un mobilier d’éditeur aux accents vintage et de beaux luminaires design mettent en valeur des objets et les tableaux de collection. Un bel équilibre entre les opposés a été trouvé et l’esthétique rigoureuse et intemporelle n’a rien sacrifié à la fonctionnalité et au bien
être de ses occupants.

Le salon marocain est une vitrine ouverte sur le patio. Très contemporain, il a pourtant été conçu dans le parfait respect des règles architecturales traditionnelles. Le travail minutieux de sculpture des revêtements muraux, et celui des broderies anciennes de Fès qui ornent les assises ont été associés à des luminaires et du mobilier designs.

L’intention graphique joue avec la lumière

L’aménagement du jardin a été optimisé pour en profiter au maximum. Effet rare et luxueux pour la piscine qui a été habillée de marbre veiné. L’encadrement par de la végétation bien taillée confirme le graphisme des volumes imposants de la façade de la villa, mais apporte aussi de l’intimité.

L’architecture est à la fois un cadre qui met en valeur la sculpture et une fenêtre ouverte sur la piscine.

Côté jardin, l’imposante cheminée en suspension, en granit noir et open book de marbre de Carrare, fait office de séparation avec le séjour.

à l’étage, les chambres à coucher sont réparties autour d’un vaste palier. Le puits de lumière a une double fonction, renforcer la luminosité de la maison par un éclairage zénithal, et fournir une ventilation naturelle grâce à son toit vitré ouvrant.

Unique, le tapis créé par l’architecte associe la soie et la laine dans des tissages de hauteurs différentes.
Il s’accorde parfaitement au jardinet attenant et à la nature environnante.

Rigueur sur mesure pour un intérieur intemporel

L’imposante porte pivotante en bois s’ouvre sur la cage d’escalier en béton. Sur le sol, un tapis original dessiné par l’architecte comme tous ceux de la demeure.

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Un valet en bronze dessiné par Isabelle Stanislas et fabriqué par les Ateliers Bataillard, une ferronnerie d’art centenaire. Le long du mur, une série de photos de voyage de son ami Jérôme Petit.